En tant que Président du groupe municipal d'opposition "la Voix des Stéphanois" Gilles Artigues a réagi à l'annonce du retrait du groupe Casino du projet "cité des échanges", au Pont de l'Ane , en ces termes :
"Bien que la rumeur courait la Ville depuis plusieurs semaines, l'information officielle donnée lors du dernier conseil d'administration de l'Etablissement Public de Saint Étienne auquel je participais, a eu l'effet d'une douche froide. Nous avons tout d'abord ressenti un sentiment de tristesse pour notre ville : quelle malédiction s'abat sur nous pour que tous les projets d'importance capotent ? Faut il que les grands groupes aient si peu confiance en St Étienne pour ne pas oser s'y investir pleinement ? Les précédents échecs qui ont été la "marque de fabrique" de ce mandat municipal: le départ du groupe Oko à Chateaucreux ou les renoncements aux Ursules, sont à ranger dans la même catégorie des déceptions . Il est clair que l'image donnée depuis cinq ans, par Maurice Vincent à l'extérieur et son obstination à présenter sa ville comme endettée, proche de la tutelle et de la faillite, ne peuvent que faire fuir et décourager les investisseurs.
Quel gâchis également,au regard de ces années de réunions, d'échanges entre les deux parties, de faux espoirs..On a envie de dire : tout ça pour ça!", toute cette énergie, toutes ces espérances, toutes ces tensions aussi entre autres, dans les procédures d'expropriations douloureuses effectuées dans l'urgence pour des activités ou des particuliers ...
Très vite, vient aussi le temps des questions : - L'Etablissement Public a t il tout mis en œuvre pour sauver ce projet ? N'y avait il plus aucune marge de manœuvre sur le prix élevé du foncier lié à l'état médiocre des sols en raison essentiellement du passé minier ? - Les 4 millions obtenus au titre des fonds européens FEDER promis sur la base du projet porté par CASINO seront ils maintenus ? - Pourrons nous réaliser le bassin de rétention des eaux indispensable pour toute la zone et spécialement pour la poursuite sécurisée du transport ferroviaire ? - Combien d'années au final aurons nous perdu ?
L'EPA se veut rassurant sur le mode : "un opérateur de perdu, dix de retrouvés!" Cette méthode Coué nous inquiète . Attention à ne pas chercher à remplir par n'importe quelle activité cette zone à fort enjeu qui est une de nos entrées de ville . Il est primordial aussi de réfléchir sérieusement avec cette nouvelle donne, à l'équilibre des pôles commerciaux et à tout faire pour renforcer et accompagner le commerce en centre ville qui souffre comme jamais .
Notons enfin la volonté de Casino de rester durablement dans notre ville . Le rachat du siège mondial de Chateaucreux au fonds d'investissement Matrix en est un signe fort . De même, malgré le contexte économique très dégradé, la perspective de travaux importants de modernisation et d'extension du centre commercial actuel de Monthieu est également une preuve que Casino continuera à nouer une relation particulière avec la ville qui fut son berceau . Consolons nous de ces deux points positifs et préparons l'avenir avec plus d'ambition et de professionnalisme pour notre ville."
"Bien que la rumeur courait la Ville depuis plusieurs semaines, l'information officielle donnée lors du dernier conseil d'administration de l'Etablissement Public de Saint Étienne auquel je participais, a eu l'effet d'une douche froide. Nous avons tout d'abord ressenti un sentiment de tristesse pour notre ville : quelle malédiction s'abat sur nous pour que tous les projets d'importance capotent ? Faut il que les grands groupes aient si peu confiance en St Étienne pour ne pas oser s'y investir pleinement ? Les précédents échecs qui ont été la "marque de fabrique" de ce mandat municipal: le départ du groupe Oko à Chateaucreux ou les renoncements aux Ursules, sont à ranger dans la même catégorie des déceptions . Il est clair que l'image donnée depuis cinq ans, par Maurice Vincent à l'extérieur et son obstination à présenter sa ville comme endettée, proche de la tutelle et de la faillite, ne peuvent que faire fuir et décourager les investisseurs.
Quel gâchis également,au regard de ces années de réunions, d'échanges entre les deux parties, de faux espoirs..On a envie de dire : tout ça pour ça!", toute cette énergie, toutes ces espérances, toutes ces tensions aussi entre autres, dans les procédures d'expropriations douloureuses effectuées dans l'urgence pour des activités ou des particuliers ...
Très vite, vient aussi le temps des questions : - L'Etablissement Public a t il tout mis en œuvre pour sauver ce projet ? N'y avait il plus aucune marge de manœuvre sur le prix élevé du foncier lié à l'état médiocre des sols en raison essentiellement du passé minier ? - Les 4 millions obtenus au titre des fonds européens FEDER promis sur la base du projet porté par CASINO seront ils maintenus ? - Pourrons nous réaliser le bassin de rétention des eaux indispensable pour toute la zone et spécialement pour la poursuite sécurisée du transport ferroviaire ? - Combien d'années au final aurons nous perdu ?
L'EPA se veut rassurant sur le mode : "un opérateur de perdu, dix de retrouvés!" Cette méthode Coué nous inquiète . Attention à ne pas chercher à remplir par n'importe quelle activité cette zone à fort enjeu qui est une de nos entrées de ville . Il est primordial aussi de réfléchir sérieusement avec cette nouvelle donne, à l'équilibre des pôles commerciaux et à tout faire pour renforcer et accompagner le commerce en centre ville qui souffre comme jamais .
Notons enfin la volonté de Casino de rester durablement dans notre ville . Le rachat du siège mondial de Chateaucreux au fonds d'investissement Matrix en est un signe fort . De même, malgré le contexte économique très dégradé, la perspective de travaux importants de modernisation et d'extension du centre commercial actuel de Monthieu est également une preuve que Casino continuera à nouer une relation particulière avec la ville qui fut son berceau . Consolons nous de ces deux points positifs et préparons l'avenir avec plus d'ambition et de professionnalisme pour notre ville."