lundi 6 mai 2013
Inquiétudes liées à l'Euro 2016
"Le Maire de Saint Etienne, pourtant Président de l'association des villes organisatrices, n'a pas pris la mesure de l'événement. Pour avoir vécu les préparatifs et les temps forts du Mondial 98, je suis très inquiet de constater que rien de sérieux et de fédérateur ne se met en place dans la Ville. Nous avions débuté la mobilisation en 1994, soit plus de 3 ans avant la compétition. C'est indispensable si nous voulons vraiment créer une dynamique.
Je trouve que nous prenons beaucoup de retard. L'Euro 2016 sera le premier événement du prochain mandat municipal. Deux ans seulement après l'élection de 2014, ce sera l'occasion, devant les caméras du monde entier, de montrer une image positive d'un Saint Etienne en renouveau.
Maurice Vincent n'évoque que la présence de "fan zone" sans trop préciser ce qu'elle sera.
Il est grand temps de réunir toutes les forces vives associatives, sportives et surtout économiques ... pour que soient envisagées dès maintenant des retombées significatives. Nous ne pouvons pas passer à côté de cet événement par manque d'anticipation et encore une fois, manque d'ambition !
Pas d'assurance sur les 8 millions d'euros de l'Etat
Par ailleurs, pour les travaux du stade, nous attendons toujours la confirmation de la participation de l'Etat à hauteur de 8 millions d'euros, soumise à une validation de la Commission européenne. Lors de ce conseil, à notre grande surprise, Maurice Vincent a reconnu que cette aide n'était pas acquise. Rien d'étonnant dans le contexte actuel où le désengagement du gouvernement sur de nombreux dossiers est quotidien.
La Ville ne porte pas plainte : incompréhensible
J'ai tenu à interroger le Maire sur les incidents regrettables qui ont gâché la Fête le soir de la Finale de la Coupe de la Ligue, place Jean Jaurès. Alors que des agents municipaux du service animation ont subi un préjudice moral au moment de l'agression des casseurs, la Ville n'envisage pas de porter plainte, ce qui est incompréhensible et que j'interprète comme une faiblesse, un mauvais signe laissant entrevoir une forme d'impunité face à ces actes inqualifiables dont la facture s'élève à plus de 200 000 euros !"
Gilles Artigues, président du groupe "la voix des stéphanois"