Gaël Perdriau était ce mercredi à Saint-Victor-sur-Loire,
une des deux communes fusionnées avec Saint-Etienne.
Cette fusion a été voulue par le charismatique maire de Saint-Etienne, François
Dubanchet, premier magistrat de 1983 à 1994.
C'est donc tout naturellement que Gaël Perdriau a tenu à saluer Francois
Dubanchet, résident de la Maison d'Annie, dont l'association de gestion est
présidée par son fils, notre ami, Bruno Dubanchet.
François Dubanchet a apporté tout son soutien à Gaël Perdriau et Gilles
Artigues, présent également lors de cette visite émouvante et lourde de
symbole.
Très régulièrement, en effet, Gaël Perdriau rend hommage à celui qui a permis à
notre ville d'augmenter sensiblement les places en résidence de personnes âgées
avec le souci de rendre ces hébergements accessibles financièrement au plus
grand nombre.
En dehors de ce temps fort, la présence de Gaël Perdriau sur Saint Victor a été
intense avec des encouragements prodigués aux commerçants du Berland, dans
l'attente d'un projet clôturant définitivement la zone de chalandise et
complétant l'offre du boulanger, du marchand de journaux, de la pharmacienne et
de la coiffeuse.
En 10 ans, 9 restaurants ont fermé dans ce secteur de Saint-Etienne de 2300 hectares .
Heureusement l'établissement de la presqu'île tient bon comme Gaël Perdriau a
pu le constater lors de la pause déjeuner en compagnie des 3 colistiers d' ici
: Jean Jacques Rey, ancien conseiller général et président d'un des 2 groupes
d'opposition, Alain Schneider et Simone Bayot.
Cette dernière, agricultrice a conduit la délégation dans la ferme Berthollet
afin d'évoquer les problèmes actuels des producteurs de lait.
Les amis de Saint Victor qui assurent l'animation culturelle du château ont pu
exposer à Gaël Perdriau leurs projets dont l'accessibilité de ce monument
emblématique, totalement oubliée par l'équipe municipale actuelle bien que
contrainte par la loi de 2005.
Au gymnase de Condamines. Gaël Perdriau a rencontré des mamans inquiètes à
l'approche de l'application totalement improvisée de la réforme des rythmes
scolaires.
Il a pu aussi, sur ce lieu, mesurer les efforts à faire pour rétablir la
sécurité autour de cet équipement trop souvent vandalisé et incendié. La
question de la jeunesse oisive et désœuvrée sera prise en compte dès le
lendemain de l'élection.
Deux dernières visites à la base nautique (dont les aménagements se
poursuivront avec Gaël Perdriau) et dans les locaux de Croque Loisirs (présidé
par Maryse Rebaud) ont terminé cette journée avant la traditionnelle réunion
publique à la salle municipale de la Croix des Sagnes.
Gaël Perdriau a adapté ce soir là, son intervention en insistant sur la
spécificité de Saint Victor qui doit avoir une gouvernance particulière et bien
identifiée autour de son adjoint spécial mais aussi en termes d'agents
municipaux dédiés.
Des problématiques de sécurité particulièrement les jours de mariages à la
Roseraie ont été abordés de même que le souhait d'installation d'un cabinet
médical, la réfection du stade et des vestiaires de Biorange ou encore la
création d'une structure d'accueil intergénérationnelle pour la petite enfance.
Des précisions ont été demandées sur la politique de l'urbanisme en lien avec
le Plan Local d'Urbanisme.
Plus de transparence a été souhaitée au niveau de la démocratie participative
spécialement pour les décisions prises en lien avec Saint-Etienne Métropole ou
le Syndicat Mixte d'Aménagement des Gorges de la Loire.
Enfin il a bien sur été question de l'assainissement collectif, un dossier
totalement délaissé par le maire actuel et que Gaël Perdriau connaît sur le
bout des doigts. En complément d'une réunion spécifique qu'il a tenue vendredi
dernier, il a précisé plusieurs points à ce sujet en regrettant le manque de
concertation depuis 6 ans, le traitement administratif et peu humain de ces
dossiers et en s'engageant à faire étudier chacun des 200 cas en tenant compte
des situations particulières et surtout en ayant comme principe intangible :
l'équité.
Les réponses de Gaël Perdriau ont convaincu une salle encore très remplie,
constituée de "croque cerises" soucieux de conserver un cadre de vie
exceptionnel dans un écrin de verdure que nombre de grandes villes comparable à
la nôtre, nous envient.
Gilles Artigues