vendredi 28 février 2014

Visite à Saint-Victor

Gaël Perdriau était ce mercredi à Saint-Victor-sur-Loire, une des deux communes fusionnées avec Saint-Etienne. 

Cette fusion a été voulue par le charismatique maire de Saint-Etienne, François Dubanchet, premier magistrat de 1983 à 1994.

C'est donc tout naturellement que Gaël Perdriau a tenu à saluer Francois Dubanchet, résident de la Maison d'Annie, dont l'association de gestion est présidée par son fils, notre ami, Bruno Dubanchet.

François Dubanchet a apporté tout son soutien à Gaël Perdriau et Gilles Artigues, présent également lors de cette visite émouvante et lourde de symbole. 

Très régulièrement, en effet, Gaël Perdriau rend hommage à celui qui a permis à notre ville d'augmenter sensiblement les places en résidence de personnes âgées avec le souci de rendre ces hébergements accessibles financièrement au plus grand nombre.

En dehors de ce temps fort, la présence de Gaël Perdriau sur Saint Victor a été intense avec des encouragements prodigués aux commerçants du Berland, dans l'attente d'un projet clôturant définitivement la zone de chalandise et complétant l'offre du boulanger, du marchand de journaux, de la pharmacienne et de la coiffeuse.

En 10 ans, 9 restaurants ont fermé dans ce secteur de Saint-Etienne de 2300 hectares. Heureusement l'établissement de la presqu'île tient bon comme Gaël Perdriau a pu le constater lors de la pause déjeuner en compagnie des 3 colistiers d' ici : Jean Jacques Rey, ancien conseiller général et président d'un des 2 groupes d'opposition, Alain Schneider et Simone Bayot.

Cette dernière, agricultrice a conduit la délégation dans la ferme Berthollet afin d'évoquer les problèmes actuels des producteurs de lait.

Les amis de Saint Victor qui assurent l'animation culturelle du château ont pu exposer à Gaël Perdriau leurs projets dont l'accessibilité de ce monument emblématique, totalement oubliée par l'équipe municipale actuelle bien que contrainte par la loi de 2005. 

Au gymnase de Condamines. Gaël Perdriau a rencontré des mamans inquiètes à l'approche de l'application totalement improvisée de la réforme des rythmes scolaires. 

Il a pu aussi, sur ce lieu, mesurer les efforts à faire pour rétablir la sécurité autour de cet équipement trop souvent vandalisé et incendié. La question de la jeunesse oisive et désœuvrée sera prise en compte dès le lendemain de l'élection.

Deux dernières visites à la base nautique (dont les aménagements se poursuivront avec Gaël Perdriau) et dans les locaux de Croque Loisirs (présidé par Maryse Rebaud) ont terminé cette journée avant la traditionnelle réunion publique à la salle municipale de la Croix des Sagnes.

Gaël Perdriau a adapté ce soir là, son intervention en insistant sur la spécificité de Saint Victor qui doit avoir une gouvernance particulière et bien identifiée autour de son adjoint spécial mais aussi en termes d'agents municipaux dédiés.

Des problématiques de sécurité particulièrement les jours de mariages à la Roseraie ont été abordés de même que le souhait d'installation d'un cabinet médical, la réfection du stade et des vestiaires de Biorange ou encore la création d'une structure d'accueil intergénérationnelle pour la petite enfance. 

Des précisions ont été demandées sur la politique de l'urbanisme en lien avec le Plan Local d'Urbanisme.

Plus de transparence a été souhaitée au niveau de la démocratie participative spécialement pour les décisions prises en lien avec Saint-Etienne Métropole ou le Syndicat Mixte d'Aménagement des Gorges de la Loire. 

Enfin il a bien sur été question de l'assainissement collectif, un dossier totalement délaissé par le maire actuel et que Gaël Perdriau connaît sur le bout des doigts. En complément d'une réunion spécifique qu'il a tenue vendredi dernier, il a précisé plusieurs points à ce sujet en regrettant le manque de concertation depuis 6 ans, le traitement administratif et peu humain de ces dossiers et en s'engageant à faire étudier chacun des 200 cas en tenant compte des situations particulières et surtout en ayant comme principe intangible : l'équité.

Les réponses de Gaël Perdriau ont convaincu une salle encore très remplie, constituée de "croque cerises" soucieux de conserver un cadre de vie exceptionnel dans un écrin de verdure que nombre de grandes villes comparable à la nôtre, nous envient.

Gilles Artigues